Alors que de nos jours, 45% des nouveaux avocats ont moins de 40 ans, la profession est touchée de plein fouet par la transformation numérique. Il faut dire que dans l’esprit des clients des cabinets d’avocats, la digitalisation est à la fois une réalité (eux-mêmes sont connectés) et une exigence (ils veulent une relation moderne avec celui ou celle qui va défendre leurs intérêts). Ainsi, le digital devient un véritable outil de transformation de la relation client-avocat. Décryptage !
Des clients plus connectés que jamais
Le métier d’avocat est un métier noble et traditionnel par essence. Pourtant, il ne peut être déconnecté de la société dans lequel il est exercé. Et cette société est résolument connectée – et encore plus après la période de confinement, qui a converti de nouvelles personnes au numérique, ne serait-ce que pour communiquer avec leurs proches.
En effet, selon l’étude publiée par Hootsuite et We Are Social sur l’usage du web et des réseaux sociaux en France en 2020, 89% de la population française est connectée à Internet. Le pays compte par ailleurs 47 millions de mobinautes (utilisateurs d’Internet sur un appareil mobile), et 39 millions d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux. 94% des habitants disposent d’un téléphone portable… dont 91% de smartphones !
Ainsi, les clients ont de nouvelles exigences vis-à-vis des cabinets d’avocats, nées de ces usages. Qui sont autant d’attentes auxquelles il est possible de s’adapter facilement.
Un besoin de visibilité pour les cabinets…
Le premier réflexe des clients potentiels est de faire une recherche sur Internet : 80% des internautes indiquent avoir recours à cet outil avant d’acheter un produit ou un service. Une règle à laquelle n’échappe pas l’avocature.
Ainsi, il est conseillé de commencer par créer le site Internet de son cabinet d’avocats. Selon une étude réalisée par CNB/CSA, seuls 67% des avocats déclarent en avoir un… alors même qu’ils sont plus de 90% à reconnaître que cet outil digital « basique » est important ! De même, gérer sa présence (et sa visibilité) en ligne est capital. Google, principal moteur de recherche en Europe, a tendance à créer automatiquement des fiches pour les professionnels. Et les internautes peuvent y laisser un avis. Heureusement, il suffit de quelques clics pour en reprendre le contrôle, et diffuser le message que l’on souhaite !
Enfin, notons que le Conseil national des Barreaux a développé une plateforme, avocat.fr. Celle-ci est plus qu’une alternative aux Pages Jaunes, offrant des fonctionnalités plus poussées et appréciées des consommateurs (prise de rendez-vous en ligne, consultation téléphonique…).
… et de transparence pour les clients
C’est un fait : le système judiciaire est considérée comme opaque par les justiciables : selon une étude réalisée pour Le Figaro, 91% des Français considèrent qu’il est « compliqué à comprendre ». Le client du cabinet d’avocat est ainsi en recherche de simplification, et de transparence.
Et pour cela, trois outils digitaux s’avèrent astucieux :
– le dossier électronique partagé. Il permet au client de suivre son dossier en temps réel, et de consulter immédiatement les pièces mises en ligne par son avocat. De plus, il centralise au sein d’un seul et même espace l’ensemble des acteurs intervenant sur le dossier.
– le logiciel de gestion de cabinet, qui permet de digitaliser un grand nombre d’aspects administratifs (gestion des temps, facturation, suivi de dossiers et rappels, etc.).
– le legal design. Il repose sur l’utilisation de schémas, arbres décisionnels et dessins pour mieux faire comprendre une stratégie juridique aux clients.
Une nouvelle efficacité dans la relation client-avocat
Enfin, le cabinet d’avocats peut profiter du digital pour améliorer son efficacité, renforçant, de fait, la satisfaction de ses clients. Il s’agit notamment d’utiliser des outils d’automatisation des tâches, offrant d’une part un réel gain de productivité pour l’avocature, et d’autre part des pièces juridiques prêtes plus rapidement pour les clients.
C’est là qu’intervient, par exemple, la plateforme de rédaction juridique développée par Legal Pilot. Elle permet de réduire jusqu’à 80% le temps consacré à cette tâche, et de limiter les risques d’erreur dans l’utilisation des documents. Au final, tout le monde, avocat comme client, y gagne.
Le digital offre une nouvelle visibilité pour les cabinets, répond aux besoins de transparence exprimés par les clients et permet donc d’obtenir une nouvelle efficacité. Vous souhaitez en savoir plus ? Consultez notre Livre blanc sur l’automatisation dans les cabinets d’avocats en France !
« Le client du cabinet d’avocat est en recherche de simplification, et de transparence »